The purpose of the African Women in Cinema Blog is to provide a space to discuss diverse topics relating to African women in cinema--filmmakers, actors, producers, and all film professionals. The blog is a public forum of the Centre for the Study and Research of African Women in Cinema.

Le Blog sur les femmes africaines dans le cinéma est un espace pour l'échange d'informations concernant les réalisatrices, comédiennes, productrices, critiques et toutes professionnelles dans ce domaine. Ceci sert de forum public du Centre pour l'étude et la recherche des femmes africaines dans le cinémas.

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Director/Directrice, Centre for the Study and Research of African Women in Cinema | Centre pour l'étude et la recherche des femmes africaines dans le cinéma

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30 March 2015

Leila Djansi : America, by any means necessary - crowdfunding for the film “Hosanna” | L’Amérique, par tous les moyens nécessaires – appel à financement pour le film « Hosanna »

A crowdfunding campaign for the film "Hosanna" by Leila Djansi | Une campagne de financement participatif pour le film « Hosanna » de Leila Djansi


For more information on the Indiegogo campaign and to make a contribution | Pour rejoindre la compagne Indiegogo et la soutenir : https://www.indiegogo.com/projects/hosanna-ii

[English] Français ci-après

AMERICA, BY ANY MEANS NECESSARY

Illegal Immigration is a complex Economic, Political, Personal and Cultural issue. And it is most often portrayed as simply right or wrong, legal or illegal, black or white.

It’s true that no other country in the world is more generous to refugees, offering up green cards, visas, benefits and so forth.  Under today’s U.S Immigration Policy, it is very hard to come here legally and very easy to come illegally. It is a broken system at both ends. And this broken system has created 11 Million illegal immigrants.

What is Hosanna?

A Feature Film about William, an average educated man, who wants a better life for himself and believes that America is the place to accomplish his dreams. William visits the U.S. and soon becomes an illegal. He struggles at dead-end low paying jobs with only one goal in sight – to become a citizen. But years of immigration lawyers, long and arduous legal process, money and more money, it’s just isn’t working for him.

So, he turns to whatever means necessary. Whatever means necessary ends up becoming his worst nightmare and at the same time his most precious dream – his American-born son, Hosanna.

The Personal Story of Hosanna

Produced and Starring Leon Robinson, Hosanna is a very personal story, set against this monster topic of immigration. It’s one man’s dream. It’s one man’s journey. And yet it can be the symbolic dream and journey of 11 Million people.

Making a film requires a multitude of people, resources and specific things. With your support, here is just a snap shot of what your donations will go towards:

- Camera, Lighting and Sound equipment
- Cast and Crew
- Location fees and Permits
- Post Production: Final Sound mix, Color grading and Score

[Français]

L’AMERIQUE, PAR TOUS LES MOYENS NECESSAIRES

L'immigration clandestine est un problème complexe à dimension économique, politique, personnelle et culturelle. Mais elle est souvent dépeinte de manière binaire : à tort ou à raison, légale ou illégale, noir ou blanc.

Les États Unis sont généreux aux réfugiés, offrant des "Cartes vertes", des visas, divers services sociaux et d’autres prestations. Cependant, avec leur politique d'immigration d'aujourd'hui, il est très difficile d'y entrer légalement, mais de venir clandestinement peut se faire plus facilement. C'est un système brisé à ses deux extrémités. Et ce système défaillant a créé 11 millions d'immigrants clandestins.

Hosanna, de quoi s’agit-il?

C’est un long-métrage sur William, un homme moyennement éduqué qui veut une vie meilleure. Il se rend donc aux États-Unis pour réaliser ses rêves et aussitôt devient un sans-papier. Il se retrouve dans des emplois mal rémunérés et sans avenir, avec un seul objectif en vue - devenir citoyen. Mais après des années d’avocats spécialisés en immigration, un processus long et ardu, et dépensant de plus en plus d'argent, pour lui ce système ne marche pas.

Donc, pour arriver à ses fins, tous les moyens sont bons. Son approche « par tous les moyens nécessaires » finit par devenir son pire cauchemar, mais aussi son rêve le plus précieux - son fils, Hosanna, nait en Amérique.

L'histoire personnelle de Hosanna

«  Hosanna », dont Leon Robinson est le producteur et protagoniste, est une histoire très personnelle, face à ce véritable monstre de thème, l'immigration. C’est le rêve d'un homme, son voyage. Et pourtant, il peut être aussi le rêve et voyage symboliques de 11 millions de gens.

Faire un film nécessite une assemblée de gens, des ressources et des moyens spécifiques. Les fonds serviront aux :

- Caméra, éclairage et équipement de sonorisation
- Casting et équipe
- Frais et permis d’emplacement
- Post Production: Mixage définitif, étalonnage colorimétrique et  musique




27 March 2015

Wildtrack Newsletter #17, March 2015, published by Women Filmmakers of Zimbabwe (WFOZ)


The WILDTRACK NEWSLETTER, published by the Women Filmmakers of Zimbabwe (WFOZ) is accessible on the ICAPA TRUST website: http://icapatrust.org/news.html

The Wildtrack Newsletter covers information, issues and events relevant and related to African women in cinema in general and specifically those from Zimbabwe, including coverage of the International Images Film Festival for Women (IIFF), the annual film festival which takes place in Zimbabwe. In addition, it covers gender related arts-based activities in the Zimbabwe area.

Back issues are also available on the ICAPA Trust site: Issue 15, Issue 14, Issue 13, Issue 12, Issue 11, Issue 10, Issue 9, Issue 8, Issue 7.


Current issue contents include:







25 March 2015

London Feminist Film Festival 2015: Submissions are now open | Appel à films


London Feminist Film Festival: Celebrating International Feminist Films Past and Present | Célébrant les films féministes internationales passés et presents

PRESS RELEASE | COMMUNIQUÉ DE PRESSE


Submissions are now open for 2015!!
Les inscriptions pour 2015 sont ouvertes !!

After a year’s break, London Feminist Film Festival is back for 2015 and submissions are now open!
Après une année d'interruption, le London Feminist Film Festival est de retour pour 2015 et les inscriptions sont désormais ouvertes !

Proposez votre film en cliquant le lien (voir ci-après la traduction en français) : http://londonfeministfilmfestival.com/2015-submissions/ 


We look forward to receiving your films and to seeing you at the festival! More details to be announced soon.
Nous attendons avec plaisir de recevoir vos films et de vous voir au festival ! Plus d'informations seront annoncées prochainement.

Links | Liens




2015 SUBMISSIONS | INSCRIPTIONS

ELIGIBILITY FOR LFFF: CRITÈRE D'ADMISSIBILITÉ

Women directors from any country may enter. In the case of multiple directors, all should be women.
Les réalisatrices de tous les pays sont invitées à s’inscrire. En cas de plusieurs réalisatrices pour un film, toutes doivent être des femmes.

Films should deal with feminist issues and/or be feminist in their representation of women.
Les films doivent traiter les questions féministes et/ou avoir une approche féministe sur la représentation de la femme.
Films can be of any length or genre, and from any year.
Tous genres, toutes dates de création, toutes durées peuvent être présenter.

Non-English language films should be presented in English-subtitled versions.
Les films qui sont dans les langues d’autres que l'anglais doivent être sous-titré en anglais.

You should be able to provide a Blu-Ray or DVD for screening purposes via post if your film is selected for LFFF 2015.
Si votre film est sélectionné pour LFFF 2015, vous devrez envoyer pour la projection une copie en DVD ou Blu-ray par la poste.

Deadline for entry: 30 April 2015
La clôture des inscriptions : 30 avril 2015

2015 Submission Fees | 2015 frais d’inscription
Short Films | Court-métrage (under/moins de 25 minutes) – £ 7.00
Mid Length Films | Moyen-métrage (25-50 minutes) – £ 10.00
Full Length Films | Longs-métrage (above/plus de 50 minutes) – £ 12.00

How to submit your film | Modalités de proposition de votre film

Please pay your submission fee in GBP (£), funded via your bank account or PayPal balance, using the “Send money to friends or family” method to: submissions@londonfeministfilmfestival.com
Veuillez payer votre frais d’inscription en GBP (£) via votre banque, ou PayPal utilisant la méthode « J'envoie de l'argent à ma famille ou à mes amis » à : submissions@londonfeministfilmfestival.com

ADD A NOTE to your payment stating the title of the film you are paying for. Fill in the form at the bottom of this page to submit your film. If you are submitting multiple films, please make separate payments for each individual film and complete one form for each film you are submitting. Do not forget to click the “Submit” button once you have completed the form.
Lorsque vous enverrez le paiement des frais d’inscription, veuillez INDIQUER LE NOM DU FILM. Complétez le formulaire (en anglais) que vous trouverez en suivant ce lien. Dans le cas où la réalisatrice présente plusieurs films, une fiche par film est nécessaire. N’oubliez pas de cliquer sur le bouton « Submit » pour valider l’inscription.

IMPORTANT NOTES | REMARQUES IMPORTANTS

- The deadline for all submissions is 30 April 2015 31 May 2015 | La clôture des inscriptions est le 30 avril 2015 31 mai 2015

- Submitted DVDs cannot be returned | Les DVD envoyés ne seront pas retournés

- The submission form and accompanying payment should be sent within no more than 2 hours of each other | Le formulaire d’inscription et le paiement qui l’accompagne doivent être envoyer l’un et l’autre dans une période maximum de deux heures 

Successful applicants will be notified by 15 June 2015 | Les candidates retenues seront advisées au plus tard le 15 juin 2015

The festival reserves the right to use an excerpt not exceeding three minutes from any selected film(s) for promotional purposes | En cas de sélection, à des fins de promotion, le festival se réserve le droit d'utiliser les extraits du film, n'excédant pas trois minutes 
Thanks and good luck! | Merci et bonne chance !



24 March 2015

INDIGO TONGUES Interview Series (Iyalode Productions)

INDIGO TONGUES Interview Series
(Iyalode Productions)

It is very important to me as an African to reach out to other Africans and support their work. We are a marginalised group in the context of world politics, or anything else within the global context really, so the more we can support each other, the more our voices will be heard, our stories told and our problems solved--Mojisola Sonoiki

Indigo Tongues is an interview series produced by Iyàlódè (e-yah-low-day) Productions founded by Mojisola Sonoiki in 2005. Following is a selection from the interview series. Visit the Iyalode Productions website for the entire series at https://iyalodeproductions.com/

This post has been reformatted from its original content to include updated interviews from the series.

Indigo Tongues features Tope Oshin 
Indigo Tongues catches up with one the most prolific filmmakers in the Nigerian Film industry, Tope Oshin in Lagos whilst on the set of shooting an episode of the soap Forbidden.
September 13, 2019
http://iyalodeproductions.com/indigo-tongues-features-tope-oshin/



Indigo Tongues features Lydia Forson 
Indigo Tongues catches up with Ghanaian screen Diva, Lydia Forson in Accra where we chat about her work and get a glimpse into her personal side.
August 7, 2018
http://iyalodeproductions.com/lydia-forson-on-indigo-tongues/



Mahen Bonetti on Indigo Tongues
Indigo Tongues features Mahen Bonetti originally from Sierra Leone, West Africa, is the Founder of The African Film Festival inc., producers of the New York African Film Festival, one of the largest film festivals dedicated to celebrating African cinema in the U.S.
March 10, 2015
http://iyalodeproductions.com/mahen-bonetti-on-indigo-tongues/


Indigo Tongues features Wanuri Kahiu
Award winning Kenyan Filmmaker, Wanuri Kahiu catches up with Indigo Tongues in Nairobi for a candid interview about working and living life as a filmmaker.
November 13, 2013
http://iyalodeproductions.com/wanuri-kahiu-on-indigo-tongues/


Also see link from the African Women in Cinema Blog:

Afrogames : Diane Sanou spearheads the crowdfunding campaign | Diane Sanou pilote la campagne de financement participatif

Afrogames : a crowdfunding campaign |  une campagne de financement participatif

[English]
Afrogames is an animated series made in Burkina Faso that recounts tales of African society through the eyes of five children and their passion for the games and amusements of Africa.

For more information on the Indiegogo campaign and to make a contribution, which will lay a solid foundation for animation in Burkina Faso and Africa: https://www.indiegogo.com/projects/afrogames-burkina-animated 

[Français]
Afrogames est une série de dessin animé originale faite au Burkina Faso, qui raconte des histoires sur la société africaine à travers les yeux de cinq enfants et leur passion pour les jeux du terroir africain.

Pour rejoindre la compagne Indiegogo et la soutenir, qui permettra de jeter des bases solides pour le cinéma d’animation au Burkina Faso et en Afrique : https://www.indiegogo.com/projects/afrogames-burkina-animated#francais


About Diane Sanou | À propos : Diane Sanou

[English]
Diane Sanou, co-writer and editor of the first episode of Afrogames leads the crowdfunding campaign to raise the requisite budget for the implementation of the second episode of the series.

Moreover, Diane Sanou is in charge of communication and operations for ABCA (the Burkinabe Association of Animation). She is also a filmmaker (commercial, design of TV mix, corporate videos, documentaries, videos...) and specialises in documentary production.

[Français]
Diane Sanou, coscénariste et monteuse du premier épisode d’Afrogames est celle qui pilote la campagne de financement participatif visant à réunir le budget nécessaire pour la réalisation du deuxième épisode de la série.

Egalement chargée de communication et de campagne de l’ABCA (association burkinabè du cinéma d’animation), elle est aussi réalisatrice (spot publicitaire, conception de générique télé, films institutionnels, documentaires, vidéos …) et se spécialise en production documentaire.



23 March 2015

Women filmmakers and the L.A. Rebellion Film Movement | Les réalisatrices et L.A. Rebellion mouvement du cinéma


Photo: Illusions (Julie Dash) - UCLA Film & Television Archives
Revisiting L.A. Rebellion | Réexaminer L.A. Rebellion
UCLA Film and Television Archive

23 March 2015 - 7:30 pm | 23 mars 2015 19h30

[English] - Français ci-après

In-person: 
Omah Diegu, Jacqueline Frazier, Alile Sharon Larkin, M. Stormé Bright Sweet.

"L.A. Rebellion" has become the most common term used to describe a group of Los Angeles-based African and African American film artists recognized largely for their work produced between the 1960s and 1980s, when most of them met as students in UCLA’s School of Theater, Film and Television.  Since our initial exhibition and tour, “L.A Rebellion: Creating a New Black Cinema,” the Archive has continued to preserve films and tapes by members of the group, many of which were only identified after 2011.  The following program highlights the work of women filmmakers in the L.A. Rebellion and for the first time includes work produced on video.  Except for Julie Dash’s Illusions (1982), which has been newly restored, all the present work is premiering for the first time since their original screenings in newly preserved copies.  In their variety, all the films have in common not only an African American woman’s perspective, but also a focus on the process of coming to political and social consciousness.  —Jan-Christopher Horak
M. Stormé Bright. The Single Parent: Images in Black (1982) 
Jacqueline Frazier. Azz Izz Jazz  (1978)

Stormé Bright, Alile Larkin. My Dream is to Marry an African Prince (1984)

Imelda Sheen. Forbidden Joy (1972)

Omah Diegu (Ijeoma Iloputaife)African Woman USA  (1980)

Julie Dash. Illusions (1982)



[Français]
Réexaminer la L.A. Rebellion

En personne:
Omah Diegu, Jacqueline Frazier, Alile Sharon Larkin, M. Storme Bright Sweet.

La "L.A. Rébellion" est devenu le terme le plus couramment utilisé pour décrire un groupe de cinéastes afro-américain et africains basé à Los Angeles et reconnus largement pour leur travail réalisé entre les années 1960 et 1980, alors que la plupart d'entre eux sont réunis comme étudiants à l'école de cinéma, télévision et théâtre de l'UCLA (Université de Californie-Los Angeles). Depuis notre première exposition et tour, "L.A. Rébellion: Création d'un nouveau cinéma noir," l'Archive a continué de préserver les films et bandes des membres du groupe, dont beaucoup n’ont été identifiés qu’après 2011. Le programme suivant met en évidence les œuvres des femmes cinéastes dans la L.A. Rébellion et pour la première fois comprend celles qui ont été réalisées sur support vidéo. Sauf pour Illusions de Julie Dash (1982), qui a été récemment restauré, tous les ouvrages présents sont projetés en nouveaux exemplaires conservés pour la première fois depuis leurs projections originales. Dans leur diversité, tous les films ont non seulement en commun un point de vue de la femme afro-américaine, mais également un accent sur le processus de prise de conscience politique et sociale. –Jan-Christopher Horak


Restauré et financé par UCLA Film & Television Archive

The Single Parent : Images in Black | « Une famille monoparentale : images en noir » (1982)

The Single Parent : Images in Black (1982) de cinéaste M. Storme Bright: examine ce que c’est que d'être afro-américaine d’une famille monoparentale. Les parents discutent les défis d'être un parent seul, comment réagissent-ils face aux idées préconçues des autres et comment continuent-ils à vivre une vie « normale » malgré leurs nouvelles responsabilités. –Trisha Lendo

Productrice: M. Storme Bright. Directrice: M. Storme Bright. Cinématographie: Alile Larkin, Craig Roberts, Jay Abramowitz, M. Storme Bright. Distribution: Glenn, Utamu, Gwen, Henry, Ronnie. DigiBeta, couleur, 22 min.

La préservation numérique de 3/4 "bande U-matic par UCLA Film & Television Archive, Digital Lab.


Préservation financée par UCLA Film & Television Archive

Jazz Izz Azz (1978)

Azz Izz Jazz de Jacqueline Frazier présente la légende du jazz Billie Harris en studio au sax soprano avec un quatuor. Parmi ses chansons,  « I Want Some Water » est une composition que Harris attribue en voix off à ses enfants (comme avec toutes ses chansons) qui étaient son inspiration. En 1970, Harris, décédé l'an dernier [2014], a fondé l'Azz Izz le club de jazz de Venise en Californie, qui a accueilli des célèbres comme Art Blakey, Horace Tapscott, Bobby Hutcherson et Billy Higgins. –Trisha Lendo

Réalisatrice: Jacqueline Frazier. Distribution: Billie Harris.
DigiBeta, couleur, 18 min.

La préservation numérique de 3/4 "bande U-matic par UCLA Film & Television Archive, Digital Lab.


Préservation financée par UCLA Film & Television Archive

My Dream is to marry an African Prince, « Mon rêve est d'épouser un prince africain » (1984)

My Dream is to marry an African Prince s’ouvre avec un groupe de jeunes étudiants expliquant leur idée de la royauté basée sur ce qu'ils ont lu dans les livres et vu à la télévision et dans les films. Ensuite les villageois d’Afrique rendent visite aux jeunes pour leur donner une leçon d'histoire sur les traditions et les coutumes de l'Afrique, ce qui est une perspective de la royauté très différentes de celle qu’ils ont envisagée. –Trisha Lendo

Producteur: The Black Filmmakers Collective (Le Collectif des cinéastes noirs). Réalisatrices: Stormé Bright, Alile Larkin. Scénariste: Les cinéastes noirs collective. Directeur de la photographie: Bert Yoshishigi. Montage: Dawnkwa Khan, Alile Larkin, Ben Caldwell. Distribution: Melvonna Ballenger, Alile Larkin, Faola Ifagboyede, Adeyemi Oyelumi, Ayaba Iya Agotine. DigiBeta, couleur, 23 min.

La préservation numérique de 3/4 "bande U-matic par UCLA Film & Television Archive, Digital Lab.


Restauré et financé par UCLA Film & Television Archive

Forbidden Joy  « La joie interdite » (1972)

Dans Forbidden Joy (1972), la directrice Imelda Sheen utilise de nombreuses techniques d'avant-garde pour raconter l'histoire mystérieuse d'une femme avec un bébé en traine de pique-niquer dans un cimetière. La musique du film change selon l’humeur: de musique d’Afrique, au funk, à la soul, à la musique classique, tandis que les images en noir et blanc nous montrent un aperçu des rues dures dans le passé de la femme. –Trisha Lendo

Réalisatrice: Imelda Sheen. DigiBeta, couleur, 11 min.
Transfert numérique de la projection 16mm par UCLA Film & Television Archive, Digital Lab.


Préservation financée par UCLA Film & Television Archive

African Woman USA  « Femme Africaine USA » (1980)

African Woman USA raconte l'histoire d'une africaine qui étudie la danse aux Etats-Unis. Elle travaille pour élever ses enfants, une fille qui habite avec elle et les deux autres en Afrique. Contente d’avoir acquis un permis de travail, elle est quand même confrontée au sexisme et au racisme lors de la recherche d'un emploi. Ses ennuis continuent quand elle est trahie par un homme qui se présente comme producteur. Le film utilise le jazz et la musique traditionnelle d’Afrique pour accentuer les thèmes de l'amitié et du danger qui façonnent l'expérience d'une immigrée africaine aux États-Unis. –Trisha Lendo

Réalisatrice : Omah Diegu (Ijeoma Iloputaife). Scénariste: Omah Diegu (Ijeoma Iloputaife). Directeur de la photographie: Ben Caldwell. Musique: Eugene Bohlmann. DigitBeta, couleur, 20 min.

La préservation numérique de 3/4 "bande U-matic par UCLA Film & Television Archive, Digital Lab.


Préservation financée par le National Film Preservation Foundation et Women Make Movies

Illusions (1982)

Illusions de Julie Dash a été réalisé avec une subvention de Woman Make Movies alors qu'elle était étudiante à l'UCLA. Dans l'après-Seconde Guerre mondiale à Hollywood, l’afro-américaine Mignon Dupree se fait passer pour une blanche afin de pouvoir travailler comme assistante de direction. Dans ce poste elle se bat pour avoir des histoires des vrais gens. Pendant ce temps dans le même studio, la chanteuse afro-américaine Ester Jeeter est engagée pour doubler la voix d'une actrice blanche. La fascination de Duprée avec la puissance de Hollywood pour réécrire l'histoire, se faite l’écho de la critique pénétrante de Dash de ce même pouvoir qui cherche à occulter la diversité. –Trisha Lendo

Productrice: Julie Dash. Réalisatrice: Julie Dash. Scénariste: Julie Dash. Directeur de la photographie: Ahmed E. Maanouni. Musique: Eugene Bohlmann. Montage: Julie Dash, Charles Burnett. Distribution: Lonette McKee, Rosanne Katon, Ned Bellamy, Jack Radar, Fernando Lundi Faust. DCP, noir / blanc, 36 min.

La préservation des 16mm d'origine et de la bande sonore magnétique 35mm d'origine. Les services de laboratoire par Fotokem, Audio Mechanics et Endpoint Audio Labs. Des remerciements particuliers aux Julie Dash, Maurice Schechter.


21 March 2015

LAFF 2015 - Meg Rickards & Bert Haitsma : 1994: The Bloody Miracle | « Le miracle sanglant »


Encounters.co.za

1994: The Bloody Miracle | « 1994 : Le miracle sanglant »
Meg Rickards, Bert Haitsma (South Africa)

The filmmaker | La réalisatrice

[English]
Meg Rickards is a writer-director. Her miniseries and feature versions of Land of Thirst were broadcast locally and distributed in North America, France and Africa. She has written scripts for UNICEF, her short film Azure won awards and has been used by the World Population Organisation. She holds a PhD in Film Studies from the University of Cape Town, studied at London Film School on a Commonwealth Scholarship, and completed the Writers’ and Directors’ programmes at the Binger Lab in Amsterdam.

[Français]
Meg Rickards est une scénariste-réalisatrice. Ses versions mini-séries et longs-métrages Land of Thirst (Pays de la Soif) ont été diffusés localement et distribués en Amérique du Nord, en France et en Afrique. Elle a écrit des scénarios pour l'UNICEF et son court-métrage Azure a remporté des prix et a été utilisé par l'Organisation mondiale de la population. Elle détient un doctorat en études cinématographiques de l'Université de Cape Town, a étudié à London Film School grâce à une Commonwealth Scholarship (bourse du Commonwealth), et a terminé les Writers’ and Directors’ programmes au Binger Lab d’Amsterdam.

Synopsis


[English]
As we celebrate South Africa’s twenty-years-young democracy, it’s easy to forget how the miracle of the rainbow nation could have just as easily never happened. Rewind to 1994 to a country on the brink of civil war: Chris Hani had just been assassinated, the AWB was mustering its forces, a proposed military coup was being plotted between unlikely allies and the country burned with inter-racial and inter-party violence. The conflict seemed certain to derail the already fraught discussions between Nelson Mandela’s negotiators and the outgoing apartheid government. A free and fair election seemed impossible. For the first time, victims, bystanders, key-players and conspirators are brought together in a new truth commission, a forensic examination of our remarkable present. But more than anything, 1994: The Bloody Miracle reminds us just how crucial it is to understand our history if we are ever to move forward into an enlightened future.

[Français]
Alors que nous célébrons vingt ans de démocratie en l'Afrique du Sud, il est facile d'oublier comment le miracle de la « nation arc-en-ciel » aurait pu tout aussi facilement ne jamais existé. Retour en arrière en 1994 dans un pays au bord de la guerre civile : Chris Hani venait d'être assassiné, l'AWB rassemblait ses forces, un coup d'Etat militaire se tramait entre des alliés improbables et le pays brûlant de la violence interraciale et interpartis. Le conflit semblait certain de faire dérailler les discussions déjà tendues entre les négociateurs de Nelson Mandela et le gouvernement de l'apartheid sortant. Une élection libre et équitable semblait impossible. Pour la première fois, les victimes, les spectateurs, les acteurs-clés et des conspirateurs sont réunis dans une nouvelle Commission de la Vérité, un examen approfondi et remarquable de notre présent. Mais plus que tout, 1994: The Bloody Miracle (« 1994 : Le miracle sanglant ») nous rappelle à quel point il est crucial de comprendre notre histoire si nous voulons avancer vers un avenir éclairé.

Source: Encounters.co.za 

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LAFF 2015 - Nadia Zouaoui : Post-9/11: Fear, Anger and Politics | Peur, Colère et Politique


©Nadia Zouaoui

Post-9/11: Fear, Anger and Politics | Peur, Colère and Politique  (2012)
Nadia Zouaoui (Algeria-Canada)

The filmmaker | La réalisatrice

[English]
Journalist and filmmaker, Nadia Zouaoui was born in Algeria and has lived in Quebec, Canada since 1988. She studied literature and journalism at the University of Montreal and McGill University.

Nadia works for the French and the English CBC (Canadian Broadcasting Corporation ), for the NFB (National Film Board of Canada) and for the Aljazeera Documentary Film Channel.

Nadia’s Journey, a film about the condition of women in Algeria, received the Gemini Award from the Academy of Canadian Television & Cinema, an award at the RIDM (Montreal International Documentary Festival) and the Grand award at FIGRA (Festival International du Grand reportage d’Actualité et du Documentaire de Société) in France.

[Français]
Née en Algérie, Nadia Zouaoui vit au Québec depuis 1988 où elle a fait des études en littérature et en communication à l’Université de Montréal et de McGill. Elle a travaillé pour Radio Canada français et anglais ainsi que pour l’ONF (l’Office National du Film du Canada) et pour la Chaine Documentaire d’Aljazeera.

Elle a gagné plusieurs prix notamment pour son film d’auteur, Le Voyage de Nadia, qui lui a valu le Gémeau de la meilleure écriture documentaire au Québec. Un prix aux RIDM (Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal) et le grand prix du FIGRA en France (Festival International du Grand reportage d’Actualité et du Documentaire de Société.)

Synopsis

[English]
Source: NadiaZouaoui.com

Ten years after the terrorist attacks of 9/11, the war on terror has created a lot of injustices within the Muslim Communities in the United States.

While putting human faces on Islamophobia in America, this film also tries to draw a bigger political picture of a fringe group of Islamophobes who manufacture the fear of Islam to feed their own political agenda!

[Français]
Source: Vues d'Afrique

Le documentaire controversé de Nadia Zouaoui revient sur les répercussions des attentats du 11 septembre 2001 sur la communauté musulmane aux Etats-Unis.

Tout en mettant des visages sur l’islamophobie, ce film essaye d’expliquer le travail de sape des islamophobes qui cultivent cette peur de l’islam pour faire avancer leur propre agenda politique. On fait notamment la connaissance d’Adama, une collégienne d’origine africaine qui a séjourné en prison après un interrogatoire musclé, ainsi que de deux autres jeunes musulmans et de leurs familles.


Source: http://nadiazouaoui.com

Image : http://nadiazouaoui.com 

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Luxor African Film Festival | Le festival du film africain de Louxor 2015 : Official Selection | Sélection officielle




20 March 2015

LAFF 2015 - Neema Reed : Our Story | "Notre histoire"


Our Story | ("Notre histoire")
Neema Reed (Tanzania-Tanzanie)

The filmmaker | La réalisatrice

[English]
Filmmaker, screenwriter

[Français]
Réalisatrice, scénariste

Synopsis

[English]
Zaki and Nandi learn that their fathers were both soldiers during the Kagera War (1978-79). However, Kiria, Nandi’s father, accuses Richard, Zaki’s father, of cowardice… And so Zaki and Nandi decide they must find a way to help their fathers find peace and understanding.

[Français]
Zaki et Nandi apprennent que leurs pères étaient tous deux soldats pendant la guerre de Kagera (1978-1979). Cependant, Kiria, le père de Nandi, accuse Richard, le père de Zaki, de lâcheté ... Et ainsi, Zaki et Nandi décident qu'il faut chercher un moyen d'aider leurs pères à retrouver la paix et la compréhension.

Link | Lien

Luxor African Film Festival | Le festival du film africain de Louxor 2015 : Official Selection | Selection officielle



 
Our Story, Kiswahili



Our Story, subtitled in English


Our Story ("Notre histoire") sous-titré en français



LAFF 2015 - Joanna Lipper: The Supreme Price | « Le prix suprême »


Freedom Films | Films de libérations

The Supreme Price | « Le prix suprême »
Joanna Lipper (Nigeria, USA)
Special Mention | Mentions Spéciales

The filmmaker | La réalisatrice

[English]
Joanna Lipper is an American director, photographer and writer. Her work as a documentary filmmaker has been supported by the MacArthur Foundation, Ford Foundation, ITVS, Britdoc Foundation, the Tribeca Gucci Documentary Fund and Chicken & Egg Pictures.

[Français]
Joanna Lipper est une réalisatrice, photographe et écrivaine américaine. Son travail de cinéaste documentaire a été soutenu par la Fondation MacArthur, la Fondation Ford, ITVS, Fondation BRITDOC, le Fonds Gucci Tribeca Documentary and Chicken & Egg Pictures.


Synopsis

[English]
The Supreme Price is a feature length documentary film that traces the evolution of the Pro-Democracy Movement in Nigeria and efforts to increase the participation of women in leadership roles. Following the annulment of her father's victory in Nigeria's Presidential Election and her mother's assassination by agents of the military dictatorship, Hafsat Abiola faces the challenge of transforming a corrupt culture of governance into a democracy capable of serving Nigeria's most marginalized population: women.

[Français]
The Supreme Price est un documentaire long-métrage qui retrace l'évolution du mouvement pro-démocratie au Nigeria et les efforts pour accroître la participation des femmes à la direction. Après l'annulation de la victoire de son père à l'élection présidentielle du Nigeria et de l'assassinat de sa mère par des agents de la dictature militaire, Hafsat Abiola a face à elle le défi de transformer une culture de gouvernance corrompue en une démocratie apte à mettre au service de la population la plus marginalisée du Nigeria: les femmes.

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19 March 2015

LAFF 2015 – Asmae El Moudir : A Blessed Friday | Mémoires Anachroniques ou le couscous du vendredi


Asmae El Moudir

A Blessed Friday | Mémoires Anachroniques ou le couscous du vendredi
Asmae El Moudir (Morocco-Maroc)

The filmmaker | La réalisatrice

[English]

Filmmaker and screenwriter Asmae El Moudir, very active on the Moroccan cinema scene, works non-stop with several diverse projects on her menu. She directs short films, clips, theatre plays, and documentary films and is also passionate about photography and film editing.

Excerpt from interview with Asmae El Moudir by Amina Barakat: 

Are there specific themes that you like to work on?

In fact, I do not have pre-determined subject matter. When I have a love for something I attempt to develop and recount the story in my own way. I have kept many memories from my childhood that I want to hone; those little things that were part of my surroundings when I visited my grandparents; I try to draw from these things. I focus a great deal on the treatment of the script, which gives me a particular relationship with ideas.

[Français]

Asmae El Moudir est l’une des réalisatrices et scénaristes les plus actives sur la scène cinématographique marocaine, elle travaille sans relâche, plusieurs créneaux font partie de son menu. Elle fait des courts-métrages, tourne des clips, réalise des pièces du théâtre et des documentaires, la photo et le montage font aussi partie de ses passions.

Extrait d’entretien avec Asmae El Moudir par Amina Barakat :

Est-ce qu’il y a des sujets spécifiques que vous aimez traiter ?

Au fait je n’ai pas un choix bien défini des thèmes, quand j’ai un coup de cœur pour quelque chose, j’essaie de broder sur, et raconter des histoires à ma façon. Dans ma mémoire je garde beaucoup de souvenirs, de mon enfance que je veux tirer au clair, des petites choses qui m’entouraient quand je vais chez mes grands parents ; j’essaie de tirer les choses en haut, je m’applique dans le traitement du scénario pour avoir un rapport singulier aux idées.

Synopsis

[English]
In 1999, between the past, present and future, Asmae a little 10 year-old girl, remembers fragments of her life, the life of her uncle Mezouk and the antiquated recollections of her country Morocco.
[Français]
En 1999, entre le passé, le présent et le futur, Asmae une petite fille de 10 ans se souvient des frayements de sa vie, de la vie de son oncle Mezouk et de la mémoire anachronique de son pays le Maroc.

Image: African Women in Cinema Blog

Poster | Affiche: pcmmo.org 

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Nadia El Fani, cinéaste : “Tunis as with Charlie, in solidarity!" | Pour Tunis comme pour Charlie, solidarité!

Nadia El Fani, cinéaste : “Tunis as with Charlie, in solidarity!" | Pour Tunis comme pour Charlie, solidarité!

[English]
Nadia El Fani, Franco-Tunisian filmmaker, feminist, threatened by Islamists in Tunisia is exiled in France.

See below the transcription from French of Nadia El Fani’s discussion on Le Grand Journal du 18/03: Carnage in Tunis on Canal Plus. 

[Français]
Nadia El Fani, féministe et cinéaste franco-tunisienne, menacée par des islamistes en Tunisie est exilée en France.

Nadia El Fani sur le Grand Journal du 18/03: Carnage à Tunis, Canal Plus

Terrorisme - Carnage à Tunis - Le Grand Journal du 18/03


Transcription from French of Nadia El Fani’s discussion on Le Grand Journal

"Of course, initially there is emotion, the tears that come. But then right away one remembers that the fight is long and all of those who express ideas that are different, that are against violence in particular, must come together to ensure that the country move forward." 

"There is also the assassination of politicians, I think also all the attacks against the police force, the army, the booby-traps targeted at the population around the country. For me it is clearly the work of Islamists. You have to look at where the violence is, where this violence is coming from today. Those who express themselves through the word rarely use violence. Those who choose violence have nothing to say."

"The Bardo Museum is a symbol of culture…the history of an anti-Islamist Tunisia…It is in an area that is both cultural and political."

"To me the shock [of the attack against Charlie Hebdo] is similar. I am Franco-Tunisian, I was in Paris during the Charlie Hebdo attack, and today I wrote in the Huffington Post: "Tunis as with Charlie, in solidarity" [see translation from French below]. For me the appeal is universal, it is for everyone: we must rise, we must say no to violence, principally, but also to fanaticism, to obscurantism. My point is not to repeat that I fight for secularism, but at the present it should be a universal struggle."


INTERNATIONAL - Today in Tunis there is horror anew... Horror again. The horror is at our doorstep, everywhere. Some kill like others speak. As if the human being is worthless. Are these the virtues that religions teach? To terrorise us... This is the effect that these terrorists try to provoke, on all of us, wherever we are. They try to say to us that security is not synonymous with freedom. This is the objective of all fascist thought!

I fight with others, the many others around the world, against the idea that religion can intersect with politics and vice versa, and I sincerely believe that the answer to this orchestrated violence, which clearly, is coordinated, matters to everyone, citizens throughout the world of the twenty-first century!

Let us continue to live, to go out, to enrich ourselves, especially let us work to eradicate racism in this world, inequality, injustice, and to believe in the wonderful values ​​of the Republic that all Islamists (do not be deceived!) refuse . Their goal is to establish the caliphate, ours is to preserve the Republic, the genuine one that allows one to declare "liberty, equality, fraternity"!

Faced with obscurantism, terrorism, Islamism, I remain open-minded, pacifist, humanist,  I am standing, firmly!



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